Passer de l’audit au conseil
François PASCALE
Publiée le mai 24, 2018
François PASCALE
Publiée le mai 24, 2018
Le scandale Enron, et de ses dirigeants Kenneth Lay et Jeffrey Skilling, a entraîné la séparation de l’audit externe et du conseil. Cet événement a ancré l’obligation que les comptes des entreprises soient certifiés par des organismes mandatés à l’externe. Ceux-ci ne doivent être impliqués en aucune manière dans les affaires opérationnelles des entreprises concernées. Les cabinets ainsi mandatés le sont pour une durée de 6 ans. Cela ne les empêche pas de mener des missions de conseil simultanément. En revanche, les périmètres doivent être très clairement définis pour garantir leur indépendance.
Le conseil aux entreprises n’est pas soumis à des mandats. Il ne relève pas d’une obligation légale, sauf cas spécifiques. Il s’agit d’accompagner le client pour réussir la transformation de son entreprise. Cela passe par la méthode, éventuellement l’expertise, mais surtout le recul et la hauteur de vue nécessaires pour rester concentré sur l’objectif à atteindre.
Enfin, l’audit interne, indépendant des fonctions opérationnelles s’assure que les dispositifs de contrôle interne sont efficaces. (En termes de processus, procédures, points de contrôles, documentation, communication, etc.). Il dépend généralement d’un comité d’audit nommé par le conseil d’administration. L’audit interne partage une opinion sur le niveau de contrôle avec la direction de l’entreprise. Il tient ses conclusions à la disposition des auditeurs externes pour la certification des comptes.
Un début de carrière en audit, interne ou externe, permet d’acquérir de nombreux atouts pour mener ensuite des missions de conseil. Cela permet de comprendre un contexte client. Cette expérience permet de s’adapter à tout type d’interlocuteur, d’interviewer, de rechercher, d’analyser et de synthétiser l’information afin de trouver les causes racines des dysfonctionnements. Une première expérience d’audit permet donc de développer son sens de l’écoute et ses qualités relationnelles et rédactionnelles.
Ces compétences et réflexes méthodologiques développés au fil de missions d’audit ont permis à d’anciens auditeurs de rejoindre PALMER en tant que consultants, senior consultants ou managers.
La différence entre l’audit et le conseil tient essentiellement aux objectifs visés.
Dans une mission d’audit, il s’agit de vérifier que l’entreprise est conforme à une norme : comprendre comment elle fonctionne pour identifier les écarts par rapport à cette norme, puis proposer des actions pour s’ajuster. Dans une mission de conseil, même si les « bonnes pratiques », les benchmarks et autres référentiels sont précieux, c’est le plus souvent la capacité à sortir du cadre qui fera la différence. En effet, il s’agit s’agit de transformer, de défricher de nouveaux territoires, de prendre un coup d’avance !
Une mission de conseil vise souvent l’accompagnement du client de bout en bout : de l’identification du sujet à traiter, la formulation des plans d’actions à mener, jusqu’à leur mise en œuvre. Cela oblige le consultant à être pragmatique et concret dans ses recommandations, et à avoir une vision constante du cap à suivre.
En audit, vous pourrez parfois rester sur votre faim si vous identifiez des dysfonctionnements que vous souhaiteriez corriger, sans finalement pouvoir le faire. Dans le conseil, vous n’aurez pas cette frustration, mais en contrepartie l’exigence sera encore plus forte. Dans une mission de conseil, vous ne contrôlez pas le client, vous l’accompagnez. Vous devez être en empathie avec lui du début à la fin de la mission. Vous devez à la fois l’écouter, vous mettre à sa place, lui dire des choses qu’il n’a pas envie d’entendre, l’aider, monter au créneau pour lui. Pour cela vous devez construire une relation forte, ce qui est moins nécessaire dans le cadre d’une mission d’audit.
Le cabinet PALMER vous offre cette opportunité
PALMER vous permettra d’accéder à un panel de missions très varié et les typologies des missions permettent de traiter les sujets de A à Z. Vous vivrez la plupart du temps les projets avec une vision 360° et serez aux premières loges pour voir les résultats concrets de vos analyses. Vous accompagnerez par la même occasion vos clients dans leurs remises en question au quotidien et dans l’éventuelle redirection de leurs trajectoires.
L’une de nos missions consiste en la définition d’une nouvelle méthode de déploiement Lean d’un outil de gestion. Nous avons commencé par un diagnostic de l’existant, mené des ateliers de réflexion avec notre client pour aboutir sur des recommandations. La dernière étape, et la plus cruciale, est d’accompagner la mise en place de cette nouvelle méthode.
De manière générale, il suffit de 2 à 3 ans d’audit pour acquérir les bons réflexes. En deçà de cette période, la motivation et la curiosité intellectuelle pourront faire la différence.
Pour échanger sur le sujet avec des consultants de Palmer Consulting, n’hésitez pas à nous contacter :
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